Notre démarche et approche écologique

Après avoir collecté bon nombre de connaissances ces dernières années (place désormais à l’expérience), seul l’objectif de résilience à tous les niveaux motive nos actions quotidienne.
A cœur vaillant, rien d’impossible, seul le temps et la détermination compte vraiment dans cette aventure !

Voici donc une page dédiée à l’écologie, selon notre échelle et notre temps.

Photo d’un chêne solitaire au milieu de l’un des champs entourant le site

La vie naît du mouvement et ce mouvement existe à de multiples échelles.

Les êtres vivants sont parfois considérés comme des proies, des prédateurs, des alliés ou des ravageurs. Ils peuvent accompagner nos vies ou simplement faire partie du paysage. De la plus petite bactérie au plus grand des arbres, chaque entité de vie va donc coexister dans une valeur de temps et d’espace.


Chaque être vivant va exploiter son environnement et produire des déchets.
Dans un apparent chaos où se mêle prédation, migration, saison, floraison, destruction, germination, reproduction, coopération, symbiose, senescence …
Il existe un véritable équilibre vers lequel tends les écosystèmes, au rythme de la nature.

Pour commencer à illustrer les fameux échanges qui se produisent dans les différents milieux, nous pouvons commencer par parler de la migration des animaux au rythme des saisons.

Source : Movebank

Papillons
Le Monarque, le Vulcain, le Souci et la Belle-Dame peuvent migrer sur des milliers de kilomètres. Plus de 300 espèces sont reconnues comme migratrices.

Tortues marines
Elles vivent au milieu de l’océan et retournent pondre sur leur plage de naissance.

Poissons
Un poisson océanodrome migre en restant en eau de mer (exemple de la morue) et un poisson potamodrome migre en restant en eau douce, alors qu’un poisson diadrome vit alternativement en eau de mer et en eau douce (exemples du saumon, poisson anadrome et de l’anguille poisson catadrome)

Oiseaux
Les oiseaux peuvent transporter des propagules lorsqu’ils se déplacent (microbes, plantules, parasites, œufs de crustacés sur de grandes distances, ou crustacés vivants sur de petites distances…)
Les oiseaux utilisent différents moyens pour migrer. Certaines espèces utilisent plus ou moins complètement le vol battu, comme les hirondelles avec des séquences de repos planées, d’autres espèces utilisent les courants ascendants pour consommer moins d’énergie, comme les rapaces migrateurs ou les cigognes. Plus rarement, certaines espèces migrent à la nage, comme les canards, et surtout les petits pingouins qui parcourent ainsi plus de 1 000 km, c’est-à-dire du Groenland au Spitzberg. D’une manière unique, le Manchot empereur parcourt des dizaines de kilomètres en marchant ou en glissant sur le ventre pour rejoindre sa zone de ponte, pourtant dépourvue de toute nourriture. Des adaptations anatomiques spécifiques pour l’alimentation en oxygène sont nécessaires aux oiseaux volant très haut, telle l’oie à tête barrée.

Grâce aux radars, des scientifiques ont montré que certaines espèces de petits insectivores passereaux, colibris ou oiseaux-mouches – voyageurs nocturnes – faisaient des haltes dans la journée au Sahara alors que l’on pensait qu’elles le traversaient sans s’arrêter.

La barge rousse détient le record de parcours sans escale de 11 500 km, de l’Alaska à la Nouvelle-Zélande, en 8 jours seulement. 55 % du poids de cet oiseau correspond à des réserves de graisse qui sont brûlées en migration. Certaines populations de Puffin fuligineux sont capables de parcourir 65 000 km, mais en six à dix mois avec de nombreuses pauses pour se nourrir et se reposer. Cet oiseau de moins de quarante centimètres produirait la plus grande migration du monde animal. Les puffins, qui sont des oiseaux à longue longévité, peuvent parcourir des distances énormes au cours de leur vie. La sterne arctique (sterna paradisaea) se reproduit en Arctique et hiverne en Antarctique48.

Les performances migratoires en termes de distance ne sont aucunement liées à la taille des oiseaux : de très petits oiseaux comme les colibris peuvent effectuer de très longues migrations.

Mammifères

Sources : Futura science, wikipédia

Même sous nos pieds se joue un théâtre permanent de mouvements et de vie

Cette vidéo ci-dessus, en plus d’exposer les échanges entre la litière du sol (où se trouve les ‘déchets’ des arbres) et le premier horizon du sol où logent d’innombrables petites bêtes se nourrissant des déchets végétaux, nous rappel l’importance de la vie d’un sol et de l’objectif visé par les principes du maraîchage sur sol vivant.
Ainsi, la matière organique augmente et l’augmentation de la vie d’un sol conduisent à une augmentation du stockage du carbone dans ce sol, les êtres vivants font croître la porosité du sol et donc la capacité de ce dernier à accueillir l’eau et l’air pour les échanges au niveau de la rhizosphère.

Malheureusement, que nous le voulions ou non, une installation agricole va forcément induire des changements dans le milieu.
Il est important de se souvenir que l’humain ne déroge pas à la règle du vivant. En effet, il a sa propre propension à coloniser les milieux, à en extraire les ressources et à produire ses déchets. Mais contrairement au reste du vivant, son évolution lui permet de mettre en place des outils toujours différents et efficaces pour ses besoins en se détachant de l’échelle de temps et d’espace imposés par la nature.
Ainsi, cette dernière ne possède plus la même pression de chaos pour tendre vers un équilibre avec les autres éléments de la vie.
La conséquence est que le milieu naturel atteindra des limites qui entrainera un chaos généralisé qui touchera finalement notre espèce autant que d’autres, ce qui pourrait s’apparenter à ce qui qualifie certains scientifiques comme manifestation d’une extinction de masse.

Pour revenir à l’échelle d’une activité, il convient donc de considérer tout ce vivant. De sorte à nous replacer dans cet équilibre et par nos formidables capacités à créer de nouveaux outils, en faire profiter les milieux pour que chacun puisse en tirer parti.